De retour sur la Glomma,
Apres un essai très concluant l’année dernière, l’envie
était trop forte. Suite a un échange de mail durant l’hiver avec mes amis
Auvergnat, le rendez vous était pris en ce début de juillet, pour en découdre a
nouveau dans ce petit paradis pour moucheur.
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Magnifique
vue sur la chaine du Mont Blanc lors du décollage –
Cette année petite variante car j’ai pris le train pour
rallier Oslo a Tynset (cela se fait très bien au départ de l’aéroport d’Oslo).
C’est au petit matin que je suis accueilli à la gare par toute l’équipe
Auvergnate (Anne-Marie, Laurent et Didier).
Direction le camps de
pêche pour rapidement poser la valise et sauter dans le waders. Patrick nous
attend avec le café. Un petit débriefe sur la semaine écoulée par mes comparses
me fait oublier le nuit blanche dernière. Seule bémol la météo qui est
changeante, avec les 4 saisons en 1 journée, et pas mal de vent (qui est
vraiment l’ennemi du moucheur). La Glomma est également très basse cette année,
ce qui permet d’accéder à des spots inaccessibles l’année dernière (je ne sais
en revanche pas si c’est un fait exceptionnel ou un étiage sévère de la
rivière).
Mais aujourd’hui c’est un magnifique ciel bleu qui
m’accueil. Avec gentillesse toute l’équipe me laisse choisir la première
destination. Un simple sourire et Patrick a tout de suite deviné le spot. Nous
y allons donc tous les 5.
C’est marrant en arrivant au bord de l’eau, j’ai le
sentiment de l’avoir quitté hier. Je me souviens parfaitement des bordures, de
la veine centrale, des postes qui avaient fait pêche. Apres s’être reparti les
secteurs je me mets en action.
Afin de pouvoir tous stocker dans ma valise, le cousin m’a prêté
son Orvis Clear Water en 9’ #4 en 4
brins. Cela me change de ma 10’. Mais je suis agréablement surpris par l’action
de cette canne, qui est relativement rapide (comme je les aime).
Je noue une Pat’sedge et s’est parti. Je touche rapidement les
premiers ombres de la Glomma. Certain avoisine les 45cm.
Bref c’est un départ en fanfare. La fin d’après midi arrive
rapidement, il est 19H00 je décide de rejoindre Anne Marie qui nous observe
depuis son promontoire (la fatigue se fait sentir). De là on peut observer
Laurent, Didier et Patrick en action.
Le décor est magnifique, les grandes arabesques, la lumière
rasante et les gobages me rappel le film « Et au milieu coule une
rivière ».
Il est 20h00 et visiblement tout le monde est rassasié, retour aux cabanes, c’est l’heure du débriefe
et du traditionnel apéro.
Quoi de mieux pour finir une superbe sortie que de se
retrouver autour d’une table pour partager une bonne bière fraiche.
- Avec modération bien sur… -
Le repas pris, Morphée m’appellera pour un sommeil
réparateur.
Pour cette 2èmes journée la météo s’est gâtée. Le vent et la
pluie sont présents par alternances rendant la pêche un peu plus complexe. Mais
Laurent et Didier commencent à bien connaître la rivière. Je me laisse donc
guidé.
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Repérer sa
mouche sèche par se temps relève parfois du miracle –
L’année dernière nous n’avions pas partagé de sortie en
commun, mais cette année je peux le dire, « les bougres ils pêchent ».
Laurent, il ne lâche rien, chaque millimètre de rivière est contentieusement pêché jusqu'à faire
mordre notre cher thymallus. Quand à Didier c’est la force tranquille, il
pêchera principalement avec des culs de canards faisant pêche tous les jours.
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Un
magnifique Pépère de 48cm pris par Laurent –
Je passe volontairement au troisième jours ou nous sommes
aller pêcher les lacs. Premièrement il faut s’arrêter a un petit chalet sur le
bord de la route pour sélectionner les lacs convoités (il y en a beaucoup) en
insérant dans une boite aux lettres le montant du permis et son nom (env. 15
euro la journée). Je n’imagine même pas le même système en France ou je pense
que la boite serait vandalisée rapidement.
- Cabane pour prendre son permis de pêche pour les lacs -
Nous avons choisi cette journée car le soleil est revenu
mais le vent bien présent. Perdu dans de grandes étendues sauvages on peut
distinguer les lacs.
- Carte des différents lacs -
Pour cette journée dédiée a la trac des brochets je suis
équipé d’une canne en 10’ #7 (un peu juste pour fouetter des gros plumeaux
toute une journée). Mais bon j’ai que ca.
Je noue un streamer bleu et blanc que ma gentiment donné
Pat’ le matin. Allez c’est parti....
Tout comme la Glomma les niveaux sont bas pour la saison et les
herbiers moins présents que les années précédentes (aux dires de mes comparses).
- Petite dédicace au pote à Skymars à qui j’avais acheté la casquette
avant de partir -
Mais ça grouille de vie, il faut s’approcher à pas de loup
sur les bordures car il n’est pas rare de se faire surprendre par un démarrage
en trombe d’un joli dragon. On a l’impression que des crocodiles attendent leur
pitance, cardiaque s’abstenir.
Il faudra attendre la fin de matinée pour voir Didier
toucher le premier poisson. Un bécou d’une 60 aine de centimètres. Cela
remotive tout le monde car jusqu'à présent nous fouettons dans le vent.
- Photo prise sur une des plages d’un des lacs … -
Il est temps de pic niquer, et comme toujours en Norvège on
a beau être pommé dans la cambrousse, un petit chalet fait office de toilette
(franchement on aurait pu y dormir dedans tellement c’était clean).
- Toilette royal comme dit Anne Marie -
Le ventre plein il est temps de retourner a la traque de
maitre essox. En passant le long d’une bordure j’entends de multiple
« splash ».
Je décide de lancer mon streamer au raz des herbiers et
boum. Je tiens mon premier bec. Il n’est pas très gros (une 50 aine de
centimètre) mais qu’est ce ces poissons sont beaux. De véritables torpilles, je
fais rapidement une photo et mon pipo retourne au large.
-Mon premier broc’ à la mouche-
Laurent de son côté a opté pour un popper, qu’il lance en
plein des herbiers. Soudain il se fait surprendre et rate le ferrage, le
poisson se décroche. Je n’avais jamais vu ca, à plusieurs reprises le petit popper
sera violemment attaqué en surface. Malheureusement aucun ne sera piqué
franchement.
Nous partons ensuite à la recherche d’autres lacs en quête
d’herbiers prometteurs mais en vain. Le vent s’est intensifié, nous commençons à
en avoir plein les bras, fin de partie de pêche.
- Même sous la pluie nous avons observé des
gobages -
Les 3 derniers jours seront assez aléatoires du a la pluie.
J’ai le souvenir d’une journée ou ça a rincé toute la journée, une impression
de pêcher sous la douche. Mais étonnement sur des secteurs bien précis entre
les « ploc » des gouttent on peut observer des gobages et donc pêcher
en sèche. C’est là qu’on se dit qu’on est des grands malades !
Pour résumer, se fut encore un superbe séjour entre
passionné. Ici on parle et on vie autour de notre passion. Ça permet de
déconnecter totalement du train-train de la vie quotidienne pendant 1 semaine.
Cela m’a permis de faire de nouvelles rencontres tel que Jean Yves et Stéphan
qui sont arrivée l’avant veille de mon départ.
Il est temps de remercier Anne Marie, Laurent, Didier pour
m’avoir accueilli dans la cabane. Finalement on y rentre a 4 J !!!! A Pat’ pour
les précieux conseils et dons de streamer. L’équipe du GPS Décines qui m’a
gentiment ramené à l’aéroport en voiture et Remy pour les précieux conseils
d’avant départ.
A Morten pour le prêt d’une télé afin que l’on puisse voir
la finale de l’Euro, une super soirée.
PS : Coté matériel j’aimerai venter la qualité de la
veste de pluie Field & Fish où après avoir passé la journée sous des
trombes d’eau je n’avais que les coudes de mouillés suite a des remontés d’eau
lors des lancés et prises de poissons J
Bref du super matos, en modif, j’apporterai juste des manchettes en néoprène
pour justement bloquer ces remontés d’eau.
Vous l'aurez remarqué j'ai pris peu de photos de poissons, les ombres étant tous calibrés entre 30 et 45 cm, j'ai préféré les remettre rapidement à l'eau et profité des parties de pêches. Je n'ai malheureusement pas attrapé de grosses truites cette année, j'ai pris que des riquettes :)
Bye
Julien